Lutte contre le réchauffement climatique : quelle stratégie de séquestration du CO2 ?

Comment limiter les émissions de CO2 sans freiner la croissance économique ?
La question est au coeur des négociations internationales sur le climat. Dans le panel des réponses possibles, le captage et stockage géologique (CSC) du carbone apparaît comme une piste prometteuse : elle pourrait permettre de réduire la pollution sans contraindre à diminuer la consommation d’énergies fossiles. Gilles Lafforgue, Alain Ayong Le Kama et Mouez Fodha montrent à quel rythme optimal cette option devrait être déployée.


Les ressources fossiles (pétrole, gaz, charbon) représentent près de 80 % des apports en énergie primaire et
le secteur de l’énergie au sens large contribue à hauteur de 65 % aux émissions de CO2. Rien d’étonnant : étant donné l’amélioration permanente des procédés d’exploitation et le développement des ressources non conventionnelles (comme le gaz de schiste), l’épuisement des réserves est beaucoup plus lent que prévu. Et la transition vers les énergies renouvelables est d’autant plus lente que les ressources fossiles restent très compétitives. Comment,  dans un tel contexte, limiter les effets du changement climatique ?


La suite dans TBSearch n°4, juin 2013 

D’après une interview de Gilles Lafforgue et l’article « Optimal Carbon Capture and Storage Policies » d’Alain Ayong Le Kama (Equippe, Université de Lille), Mouez Fodha (Centre d’Economie de la Sorbonne, Université Paris 1 Panthéon- Sorbonne, CNRS) et Gilles Lafforgue, à paraître dans Environmental Modeling and Assessment.

Article rédigé pour Business Digest